Peinture sur toile
Début de la série « ARAZZI » à partir des années 2000 lorsque par hasard elle découvre dans un moulin à huile des Abruzzes, de vieux sacs de jute jetés à terre, abandonnés et devenus inutilisables à force d’être rapiécés. Elle demande alors, au grand étonnement des cultivateurs, la permission de les récupérer.
Fascinée par ces humbles toiles, l’idée lui vient de pouvoir les recycler afin d’éviter leur destruction et de leur offrir une nouvelle vie.
De retour à l’atelier, tout d’abord, elle procède au triage puis au lavage et s’attelle ensuite à éliminer leurs déformations au moyens de coutures afin d’obtenir des surfaces planes et utilisables et cela tout en respectant la présence des trous d’usure et des rapiéçages originaux.
En ce qui concerne la technique utilisée, elle adopte l’emploi de couleurs d’origine naturelle tels que pigments, oxydes et terres récupérés dès les années 70 auprès de peintres qui, sauf exception, les avaient mises au rebut depuis longtemps.
A partir de ce moment, ces vieux sacs laissés-pour-compte lui ont inspiré un style informel qu’elle adopte pour la majeure partie de la collection, mises à part quelques rares exceptions où elle s’est inspirée de Turner et Monet afin de leur rendre hommage.
En 2005, à Rome, elle fait la rencontre du critique d’art Elio Mercuri qui, très impressionné par ses œuvres, propose alors de lui organiser une exposition personnelle au Musée MAXXI alors en construction. Malheureusement Elio Mercuri, déjà très malade, devait quitter ce monde avant que ce musée soit inauguré.
Plus tard l’artiste a exposé ses œuvres dans les expositions que l’on retrouve dans la partie dédiée aux collections.
