Biographie

Marie Michèle Bertin Caron naît en France à Saumur en 1946.

Elle vit actuellement en Italie.

De 1964 à 1966 Elle débute sa formation de photographe, à Tours durant laquelle elle fera le reportage d’un des derniers concerts de Jacques Brel qu’elle admirait tant. Elle sera également sollicitée pour réaliser divers reportages de Rendez-vous de Chasse au château de Baudry en Touraine. Simultanément elle se passionnera pour la danse classique et le piano.

En 1968, elle vivra près de Paris où elle suivra des cours d’histoire de l’art à L'école du Louvre, de modelage et de céramique à l'école des arts appliqués et de dessin à l'Académie de la Grande Chaumière. Parallèlement elle poursuivra ses entrainements de danse classique aux fameux Studios Vacker. C’est là qu’elle rencontrera le peintre sculpteur Christian Robert Welter qui avait l’habitude de venir faire des croquis de danseuses. Le jour même il lui proposera de venir à son atelier et fera d’elle son premier portrait en costume d’amazone ; curieuse coïncidence puisqu’il ignorait alors qu’elle était cavalière. Aussitôt il lui transmettra sa passion pour la peinture et la sculpture avec toutes ses connaissances. A partir de ce moment il n’aura de cesse de lui faire découvrir les merveilles du Musée du Louvre où lui-même travaillait alors dans les ateliers de sculpture et de photogravure. A ces visites s’ajouteront, dans son atelier de la rue Burq, situé au pied de Montmartre, des rencontres d’étude de dessin, peinture et sculpture. En outre elle posera pour un buste, des portraits peints et photographiques.

En 1969, à Paris, au Salon Batimat, seront exposés des panneaux décoratifs réalisés en granule de marbre par l’artiste d’après les projets de C.R. Welter. A la demande de la ville de Montmorency ils collaboreront également à la réalisation de grands décors avec la même technique.

Dans les années 70 elle vivra dans la région lyonnaise où elle réalisera, sur de vieux meubles, des décors peints à la caséine avec pigments, terres et oxydes en appliquant les méthodes ancestrales des peintres paysans. Elle continuera sur cette lancée et en 1984 elle exposera è Grasse ses meubles peints, ses coffrets ainsi que ses créations de lutrins peints à la demande d’amis musiciens du groupe dont elle faisait partie.

Dans les années 80 elle vivra sur la côte d’Azur où elle réalisera dans sa propre villa des décors en trompe-l’œil inspirés de scènes de la Commedia dell’arte peintes par Giandomenico Tiepolo qu’elle découvrira à Ca' Rezzonico - Museo del Settecento à

Venise. Dès cette époque elle partira fréquemment vers Venise et la Vénétie à la découverte des nombreuses villas palladiennes et restera émerveillée par les magnifiques et lumineux décors de Giambattista et Giandomenico Tiepolo et de Paolo Veronese.

En 1990 sur l’ile de San Servolo (Venise) elle participera à un stage de restauration, de fresques murales, dans la fameuse école internationale “Pro Venezia Viva”. En 1991 la société “Artikon” de Venise – récupération et restauration du patrimoine artistique – lui demandera de diriger un stage di pittura murale sur l’ile de Albarella.

A partir de 1992 elle séjournera de plus en plus souvent en Italie où elle créera également des décors en trompe-l’œil, des tableaux à l’huile, au pastel ou encore à tempera et des créations de frises monochromes d’inspiration renaissance. Ses recherches continuelles la porteront aussi à expérimenter d’anciennes techniques de décoration telles que le graffito, le stuc et la mosaïque.

Sa passion pour l’art la portera à la découverte des merveilles de ce beau pays qu’elle parcourra pendant des années d’Est en Ouest et du Nord au Sud jusqu’à rejoindre la Sicile qu’elle avait depuis toujours dans le cœur.

Les années 2000 voient la création de la série “ARAZZI” œuvres informelles exécutées, sur de vieux sacs de jute, au moyen de pigments, terres et oxydes et suivra la série « TELONI » – techniques mixtes sur toiles de bâche de récupération.

En 2004, la rencontre fortuite d’un galet à l’apparence humaine la fascinera à tel point qu’elle donnera naissance à une importante série de photographies de Masques Anthropomorphiques.
De ce travail naîtra son premier livre d’artiste « IMAGO ANIMAE ». Ces images ont inspiré les vers du poète sicilien Cesare Zarbo qui accompagnent cette collection.

C’est à partir de ce moment qu’elle se dédira avec passion à la photographie sans abandonner ses créations picturales au moyen de nouveaux matériaux de récupération.

En 2009, en Arles, elle prendra contact avec le grand photographe Lucien Clergue, fondateur des « Rencontres d’Arles » qui enthousiaste de son travail lui conseille vivement de prendre aussitôt contact avec la « Casa editrice Franco Maria Ricci »

Son travail présenté en portfolio a déjà obtenu plusieurs prix internationaux et fait l’objet d’expositions en France comme en Italie.
Certaines de ses photographies font partie du Musée de la photographie André Villers de Mougins et dans les collections de la Villa « Parco dei Priori » de Fossacesia en Italie.
Ses peintures et photographies font aussi partie de collections privées en France comme en Italie.